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Conférence / Débat

Thème de cette 2ème conférence/débat organisé à la Salle TAM TAM

Les retombés du référendum écossais sur l’indépendance

Animée par :

Andrew Hunter, ancien maître de conférence de Sciences Pô, Paris, va passer en revue ses aspects de l’histoire de l’Ecosse qui ont influencé ces événements. ?

Alice Quistrebert, étudiante en dernière année d’études de Sciences Pô, Rennes et qui a étudié un an au Département de Sciences politiques à l’Universite d’Edimbourg, va pencher sur le référendum même et les implications pour l’Ecosse, Le Royaume uni et l’Europe.

- Au cours de deux années de débats intensifs, le public écossais s’est engagé  avec une passion de plus en plus croissante dans le vif d’une matière  constitutionnelle qui met en question non seulement l’avenir du Royaume uni mais qui expose l’ambiguité de l’attitude de l’Union européenne par rapport aux peuples minoritaires aux sein des  ses états membres.

 Largement ignorées par la presse britannique qu’à la dernière minute, les campagnes pour le « Oui » (indépendantiste) et le « Non » (unioniste) ont abouti à une prise de conscience de plus en plus approfondie des grands enjeux politiques et constitutionnels de notre ère… des questions qui s’imposent non seulement en Ecosse mais partout en Europe. La participation fut quasiment totale. 85% de l’électorat ont voté en septembre 2014 ; 45% pour l’indépendance, 55% contre. A la grande surprise de tous, la vague d’enthousiasme a continué de s’accroître. Le Parti nationaliste écossais a vu une augmentation de ses membres de 30 000 avant le référendum à 100 000 actuellement. Avec 10% de la population de la Grande Bretagne seulement, le SNP est devenu le troisième parti du Royaume uni en quelques mois.

 Le grand enjeu dès à présent est que les élections législatives britanniques vont avoir lieu d’ici cinq semaines et les sondages disent qu’aucun des deux grands parti (conservateurs, travaillistes) aura la majorité. D’autres sondages montrent que ces mêmes partis vont disparaître de l’échiquier politique écossais. Les travaillistes risquent de voir leurs 47 sièges actuelles réduites à 2,  et aucun représentant écossais du parti conservateur prendra son place à Westminster. On prévoit 50 sièges nationalistes. Dans ces conditions le SNP va peser lourdement sur la vie politique britannique avec quels résultats ?

Jusqu’à présent les média français n’y fait aucun commentaire.

Notre dernière conférence a fait salle comble:  pour avoir une place n'arrivez pas trop tard !


Bernard LOZAHIC

Salle du TAM TAM - Médiathèque - LANESTER

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